La rèvolution domestique

Le but de ce blog est d'inspirer. Parce qu'inspirer et faire rêver est un pas vers l'avant pour ouvrir les consciences. Il est difficile de parler de mode de vie durable, d'écologie, de respect envers la nature sans être cataloguer comme marginal, hippie ou autres termes dépréciatifs.
Pourtant je veux vivre en respectant la nature qui m'entoure et dont je proviens. Et ne pas vivre en marge de cette société de consommation, mais devenir acteur de la réalité qui m'habite.
Chaque individu a le pouvoir de changer sa réalité, de changer le monde destructeur dans lequel on se laisse submerger. Destructeur de la nature mais aussi de l'individu qui souffre de plus en plus, qui ne croit plus en un monde cohérent, qui ne rêve plus.
Ce blog parle de notre choix de vie,
un exemple mais pas un modèle de vie durable, de nos actes quotidiens, de nos activités domestiques. Parce que ce sont ces actes qui façonnent le monde dans lequel on vit. C'est en reprenant possession de ce que l'on mange, de nos réels besoins, de la nature qui nous environne, que l'on se libérera de ce mode de vie néo-liberale, capitaliste, materialiste, individualiste, -iste...
C'est pourquoi la révolution commence chez soi.


Friday 23 January 2009

Des petits clous, des petits clous encore des petits clous...





On a eu une assez bonne affaire pour notre bardage douglas. On a opté pour des lames à feuillures de 21 mm d’épaisseur parce qu’on en a trouvé à 14 euros du mètre carré (la moitié du prix normal). Mais dans la série si c’était à refaire on aurait acheté dans une scierie locale des lames brutes et posé verticalement avec un couvre joint. Cà nous aurait coûté moins de 10 euros le mètre carré.


On a cloué des tasseaux de 22 mm à l’emplacement des montants tous les 40 cm. On a utilisé des clous galva, ils se sont un peu abîmés quand on leur tapait dessus, ils ont donc laissés des traînées grises sur le bardage. les clous inox ne posent pas le même problème, ils sont un plus cher.


Le bardage c’est que du bonheur. Une bonne manière de
passer le stress du chantier, une post thérapie après les affres angoissantes du chantier qui n’est pas encore hors d’eau.
Tu martèles, tu martèles, tu martèles, tu tapes de plus en plus fort de manière de plus en plus précise, et le bois vibre, et le clou s’enfonce. La satisfaction. Par contre, il y a des jours où t’arrives pas à fixer cette fin de clou et tu tapes de travers et le clou se tord, ou tu fais des marques sur le bardage, t’arrêtes pas de jurer, vaut mieux s’arrêter.


Pour chaque étape tu développes une technique pour être efficace, précis mais avec le marteau, il y a le geste aussi. Et oui c’est un des seuls outils non électrique que l’on utilise du coup tu fais corps avec lui, ou plutôt ça devient une extension de ton corps. A chaque hauteur de clou une position du corps pour ne pas se briser le dos ni tordre le clou. Tu deviens ce geste et c’est tellement répétitif (on en a cloué des centaines) que tu as le temps de développer une réflexion (Comment tu le tiens, l’angle, l’élan…) que je partage avec vous.





No comments: