La rèvolution domestique

Le but de ce blog est d'inspirer. Parce qu'inspirer et faire rêver est un pas vers l'avant pour ouvrir les consciences. Il est difficile de parler de mode de vie durable, d'écologie, de respect envers la nature sans être cataloguer comme marginal, hippie ou autres termes dépréciatifs.
Pourtant je veux vivre en respectant la nature qui m'entoure et dont je proviens. Et ne pas vivre en marge de cette société de consommation, mais devenir acteur de la réalité qui m'habite.
Chaque individu a le pouvoir de changer sa réalité, de changer le monde destructeur dans lequel on se laisse submerger. Destructeur de la nature mais aussi de l'individu qui souffre de plus en plus, qui ne croit plus en un monde cohérent, qui ne rêve plus.
Ce blog parle de notre choix de vie,
un exemple mais pas un modèle de vie durable, de nos actes quotidiens, de nos activités domestiques. Parce que ce sont ces actes qui façonnent le monde dans lequel on vit. C'est en reprenant possession de ce que l'on mange, de nos réels besoins, de la nature qui nous environne, que l'on se libérera de ce mode de vie néo-liberale, capitaliste, materialiste, individualiste, -iste...
C'est pourquoi la révolution commence chez soi.


Thursday 22 January 2009

le plancher de la cabane

On l'a tout d'abord appélé abri de jardin mais on a vite compris que ses dimensions ne s’y prêtaient pas. Lorsqu’on a déposé le permis de construire, on s’est pas trop poser la question. Selon la loi tu peux construire jusqu'à 20 mètres sans être considérer comme habitable et donc payer des taxes d’habitation donc on est parti sur le plus grand possible. Même si c'était moins que 20 mètres carrès on a du déposer un permis parce que le terrain était nu, en tant que première construction t’es obligé de déposer un dossier complet en quatre exemplaires, une impression artistique, des photos. Une vraie aventure administrative comme la France sait si bien le faire.

Sur papier on était loin de réaliser le volume. La cabane fait 17 mètres carrès et 5 m 20 de haut. Mais on n’est pas déçus. Ca nous a ouvert de nouvelles perspectives pour le bâtiment : gîte rural, une maison plus petite, une future chambre pour ado difficille, une mezzanine pour les invités…

Ce projet est né de notre manque de confiance. On ne se sentait pas prêts à construire notre maison sans aucune expérience bricolage. On a appris sur le tas, fait pleins de conneries tout au long du chantier (et c’est pas fini) mais au moins çà nous a appris à réfléchir notre maison, sa construction, l’organisation d’un chantier, la technique d’une charpente, se servir d’une visseuse, d’un marteau (plus de 15 kilos de clous)… Et puis surtout on se sent prêts à attaquer au printemps notre maison !!!!






- On a creusé 6 trous carrès de 50 cm de profondeur, 40 cm de large.
- On a coulé du béton dedans et poser un ferraillage qui débordait.
- On a laissé prendre.

- Puis on a fait un coffrage en bois avec du contreplaqué qu'on a placé à niveau sur les trous bétonnés.


- On a coulé du béton dans les coffrages. Une fois sec on a devissé les plaques en bois et maintenant vu nos deux chaises, ils font office de tabouret.


- On a placé une bande goudronnée qu'on a recuperé sur les plots afin d'eviter les remontées d´humidité.

- On a fixé nos quatres poutres de 200 mm par 80 mm aux plots avec des équerres. On a choisi de visser dans le béton plutot que de placer des attaches dans le beton frais parce qu'on avait pas la technique pour les maintenir à niveau.

- Puis on a vissé les poutres ensemble.


- On a posé les solives de 200 mm par 40, à l’aide de sabot métallique.

- On a posé des entretoises pour solidifier le tout.


-Les panneaux de tripli 9 mm ont étés vissé en dessous. On y arrivait tout juste vu que le plancher se trouve a 40 cm du sol.
On a rempli les caissons 20 cm de ouate de cellulose en vrac, au fur et à mesure qu’on avance avec le plancher.




Si c’était à refaire (phrase préférée de l’auto constructeur) on ne poserait pas le plancher tout de suite. On a du se battre avec une bâche à chaque fois que le ciel menaçait et ça n’à pas empêcher le plancher d’être piqué de moisissures à certains endroits. En surface donc rabotable mais on s’est rajouté du travail en plus. Un autre argument contre et que les murs montés par la suite repose sur ce plancher de pin non traité chimiquement, sa dégradation entraînerait de graves conséquences sur l’ensemble de la structure.









































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